Voyage en famille dans les Pyrénées orientales

Nous connaissons très bien toute la côte atlantique, nous avons un peu visité le nord, un peu le nord Est , l’Est jusqu’à Annecy, mais je n’avais jamais visité le sud de la France.

En été 2022 nous avions séjourné une semaine à Argeles sur Mer mais il faisait tellement chaud… on avait eu une moyenne de 37° toute la semaine et chaque fois qu’on sortait on se sentait un peu comme des poissons hors de l’eau. Ma fille avait fait une insolation en restant un peu trop longtemps sur sa bouée dans la piscine sans casquette….

On avait quand même tenté de visiter, ça peut paraître idiot mais j’avais été hyper surprise de constater qu’en France on a des cactus, des palmiers…

J’étais un peu frustrée de ne pas avoir visiter autant que je l’aurais voulu, je me suis dit qu’on y retournerait en avril et c’est chose faîte !

J’ai vécu la moitié de ma vie en Normandie, l’autre en région parisienne et en visitant certains endroits de France je peux pas m’empêcher de m’étonner qu’on puisse vivre dans un même pays, partager une même culture en vivant dans des endroits si différents, j’enfonce des portes ouvertes, ma réflexion est très banale mais on a une variété de paysage tellement importante, ça vaut vraiment le coup de se promener un peu…on a forcément un regard extrêmement différent sur la France quand on vient de Rouen, d’Houlgate, de Brest, de Boulogne sur Mer, Strasbourg, Annecy, de Drancy, Pontault-Combault, Paris, Bordeaux, Biarritz , Clermont Ferrand ou Argeles sur Mer, Collioure…

En ce mois d Avril nous avons vu des endroits magnifiques, quelques photos des endroits que nous avons préféré

Collioure

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Les orgues d’Ille-sur -Têt

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Castelnou

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Banyuls-sur-Mer

Quelques bonnes adresses :

Si vous voulez manger dans un super endroit (il faudra le mériter, il faudra monter à pieds ) :

L’hostal

https://lhostal.com/https://lhostal.com/

Nous avons eu un très bon accueil, le personnel est chaleureux, nous avons adoré la décoration et nous nous sommes régalé !

Si vous êtes amateurs de vins :

https://www.banyuls-etoile.com

Joseph Kamel – Beau (Version acoustique) ft. Julien Doré

Souvenir de celui qui ne portait pas de chaussettes 😎

Ado, j’ai eu un éducateur, j’en ai même eu plusieurs mais je ne me souviens bien que d’un seul et plus précisément je me souviens bien de ses pieds…des chaussures bateaux qu’il portait sans chaussettes, je me souviens qu’il était blond mais je ne me souviens pas précisément de son visage, juste ses pieds. Des pieds de vacanciers, détendus, sans chaussettes… La « maison des éducateurs » était accolée à une maison d’un tout autre genre, la maison d’une grosse dame en mini- short vert qui attendait le client sur le trottoir devant sa fenêtre où elle avait mis un petit panier avec un message « je reçois de telle heure à telle heure… »

On pense souvent que les éducateurs sont là uniquement pour les jeunes délinquants, j’ai le souvenir d’une prof d’anglais à qui j’étais venue apporter un justif suite à une absence, sans me rendre vraiment compte de ce que ça pouvait évoquer d’être suivie par un éducateur, elle avait semblée horrifiée « toi ? Tu vas voir un éducateur ? » Je n’avais pas trop le profil surement…hyper timide, plutôt sérieuse…je ne voulais surtout pas me faire remarquer, j’arrivais toujours à l’heure, je n’étais pas insolente ou très rarement 😉…j’ai toujours respecté les règles et ça pour une bonne raison, je ne voulais surtout pas me faire engueuler, jamais. Deux trois fois dans l’année il m’arrivait de ne pas vouloir aller en cours, mais dans ce cas-là je demandais tout simplement à ma mère l’autorisation de sécher et c’est seulement avec son accord et sa complicité que je restais parfois trankilou à la maison. J’étais certaine comme ça de ne pas avoir de problèmes….Je me souviens de « camarades » de classe se moquant un peu de moi et qui apparemment m’imitaient pensant que je venais d’un milieu qui n’était pas du tout le mien … « Qu’ouïs-je ? Qu’entends-je ? » Comment on pouvait on être à ce point à coté de la plaque???… mais j’ai toujours su donner le change…j’étais en difficulté mais ce n’était pas marqué sur mon front et ça m’allait très bien…

C’est drôle quand même en tout cas cette peur toujours, de me faire engueuler ….De mes premiers souvenirs d’école et jusqu’à mon dernier boulot encore, dans ma vie professionnelle, je reste un peu flippée de faire quelque chose de travers et de me prendre une soufflante, je ne supporte pas ça, quelque part je ne supporte pas l’autorité et quand j’y pense je me dis que c’est ce qui fait de moi aussi l’ employée que je suis, plutôt une bonne exécutante mais qui ne prendra jamais trop de risque ou d’initiative, qui restera bien dans les clous à faire ni plus ni moins que ce qu’on lui a demandé….

Souvenir de celui qui ne portait pas de chaussettes, de nos différents entretiens, de nos échanges il ne me reste pas grand chose, c’était notre dernier rendez-vous, ma sœur aurait dû être là avec moi mais elle avait fumé des cigarettes, ça l’avait rendue malade et à contre cœur j’avais dû y aller seule, il m’avait souhaité bonne route, bonne continuation d’une façon un peu solennelle, je l’avais senti vraiment sincère. Je suis arrivée à bon port…

On peut dire beaucoup de chose des gens en regardant leurs chaussures. Où ils vont. Où ils sont allés. ” Robert Zemeckis De Robert Zemeckis / Forrest Gump.

Me gusta buscar

Depuis quelques temps je suis prise d’une envie irrépressible d’investiguer dans le passé, un besoin d’aller chercher des réponses, d’aller fouiller …

Quand j’ai un projet en tête je deviens un peu obsessionnelle…

J’ai entrepris de faire mon arbre généalogique et j’ai été très surprise de découvrir comme c’est simple aujourd’hui, avant il fallait des années et des années, il fallait se déplacer pour consulter les archives, écrire…

A l’heure actuelle la plupart des départements ont mis leurs archives en ligne et vous pouvez remonter assez aisément une branche familiale jusqu’ au début 1800 , vous le pouvez même au-delà mais les actes seront difficilement compréhensibles, dates (calendrier républicain et grégorien) et vieux françois…

(J’ai eu quelques difficultés sur la branche espagnole, j’ai pu remonter jusqu’en 1870 en demandant les actes via internet au ministère de la justice, avant 1870 il n’y pas d’archive d’État civil , des archives religieuses seulement, alors je me contenterai de ce que j’ai pu obtenir, ce qui est déjà bien plus que ce que j’avais espéré)

Je pensais être assise sur une sorte de chaise à trois pieds, je pensais que j’allais révéler un arbre décharné et j’ai découvert un arbre ou aucune branche (ou presque) ne manque. J y ai fait des découvertes surprenantes, une grand-mère mariée trois fois, une grande tante qui s’est fait prénommée toute sa vie par un prénom qui n’était pas le sien, son vrai prénom était inconnu de tous les membres de ma famille encore en vie, un enfant né hors mariage et reconnu au moment d’une union, en recoupant un peu les dates, les lieux, on comprend que le père n’était certainement pas le marié, ce qui m’ a été confirmé, un homme mort à la guerre ici, un autre décoré pour fait de résistance là, des métiers de génération en génération que je n’imaginais pas, des racines à des endroits que je n’imaginais pas ….

Evidemment , on reste un peu sur sa faim…dans un acte de naissance, un acte de mariage on apprend pas énormément de choses sur les gens, ça ne vous dit rien d’un caractère, de ce qui a été accompli dans une vie…quelques indications seulement…des métiers, des enfants, des parents décédés, absents, des gens qui ne savaient pas signer, ça pose parfois d’autres questions qui resteront sans doute sans réponse, un couple de jumeaux par exemple morts le même jour dans leur deuxième année…la période me donne quelques éléments de réponse mais aucune certitude

J’accompagne cette recherche familiale d’ une recherche nationale en comblant quelques lacunes…au cours de ma scolarité je faisais le maximum pour me concentrer mais les cours d’histoire m’ont toujours prodigieusement ennuyés et je n’en ai pas retenu grand-chose…Comme quoi, quand c’est pas le moment c’est pas le moment…

«l’Histoire de France racontée avec passion et humour »

Je suis en quête de réponse….je cherche à combler tout mon temps libre, je suis beaucoup plus émotive et à la fois moins impulsive, je cherche à prendre un peu le contrôle, à tourner la langue sept fois dans ma bouche avant de parler, à réfléchir avant d’agir, je cherche à moins subir, à m’améliorer, je cherche à moins me prendre la tête, je cherche à trouver pourquoi je cherche, je cherche, je cherche, je cherche….

Paris s’éveille

Noël de Vaux le Vicomte

Nous ne sommes pas très loin du château de Vaux le Vicomte et cette année j ai été tenté par cette sortie qui ne nous a pas déçue bien que le spectacle de lumière ait été un flop, en cette deuxième journée il semble que le spectacle n était pas encore très bien rodé…

En entrant par les coursives du château on vous propose de vous parer d’ une cape rouge en velours, vous faites partie du décor et accessoirement ça vous tient chaud

Nous avons admiré les différentes mise en scène sur le thème de Noël, nous avons pris un goûter, nous avons participé à une chasse au trésor dans les jardins, nous avons fait griller des guimauves en attendant la nuit et le fameux spectacle de lumières projeté sur le château.

Malheureusement il y a eu de nombreux bugs et plusieurs coupures nous n avons pas eu l occasion de voir l animation dans son intégralité, la féerie de fin n était pas là,une petite déception …mais nous avons passé malgré tout un moment enchanteur.

Le gène de la coriandre

Je me suis interrogée sur le goût de la coriandre parce que je déteste ça, je trouve que cette herbe à un goût horrible de savon !

La première fois que je l’ai gouté c’était dans des plats asiatiques mais je n’avais pas identifié que c’était la coriandre qui donnait ce goût si répugnant… je me demandais si les ingrédients qui composaient mon plat n’avaient pas été rincés au savon, je craignais un accident de liquide vaisselle dans les cuisines…chaque fois j’étais vraiment dégoutée. Et puis retrouvant ce goût chaque fois dans les mêmes plats j’ai fini par identifié la coriandre…

Là où je me suis interrogée c’est parce que mon mari lui ne sent pas ce goût de savon qui est pourtant extrêmement puissant du point de vue de mes papilles et j’ai été très intéressée en faisant quelques recherches d’apprendre que ce serait un gène qui serait à l’origine de cette aversion :

« D’abord, il y aurait une explication génétique. Des chercheurs de Philadelphie se sont penchés sur la question et ont étudié les réactions de 286 paires de jumeaux face à la coriandre, ils se sont aperçus que dans presque tous les cas, les deux jumeaux décrivaient la même chose (qu’ils aiment ou n’aiment pas ).

De fait, ces résultats font écho à la recherche d’autres scientifiques américains, de Moutain View cette fois : ces derniers lient la perception de la coriandre à un gène olfactif, le OR6A2. Ce gène là est un « récepteur » du goût et des odeurs, c’est lui qui transforme l’information reçue par la bouche ou le nez vers le cerveau. En somme, il décrit ce qu’il sent ou vient de manger. Or, ce gène ne fonctionne pas de la même manière chez tout le monde, chez certains il est très actif et chez d’autres moins.

CEUX QUI LUI TROUVENT UN GOÛT DE SAVON ONT UN PEU RAISON !

Ce qui est intéressant avec OR6A2, c’est qu’il réagit avec une molécule, appelée aldéhyde, que l’on retrouve dans la coriandre mais aussi… dans le savon ! Donc, chez certaines personnes, ce gène entraînerait une sorte d’amalgame autour de ce composant chimique et associerait la coriandre à la mauvaise case de notre bibliothèque olfactive : à quelque chose de non comestible. D’où la répulsion pour la coriandre de ceux qui ne l’aiment pas ! Et plus il est actif, pire est la sensation. »

Sources : France Inter, A genetic variant near olfactory receptor genes influences cilantro

Mistigris

Un rêve un peu bizarre cette nuit, on était couchés avec mon mari on discutait et tout à coup on sent quelque chose bouger, bondir sous l’oreiller. Quelque chose vient se blottir dans mon cou je perçois des ronronnements. Je lui dis que ce sont des chatons. On allume la lumière et ce ne sont pas des chatons mais des bébés. Dans mes rêves les nourrissons prennent souvent la forme de chatons. Il y a quatre bébés en couche culotte dont 3 sont métisses et le dernier beaucoup plus petit que les autres et blanc. Au réveil je me suis dit que dans les portées de chats auxquelles j ai pu assister il y avait toujours un petit chaton plus fragile que les autres. Et souvent au milieu des chats d une même portée un petit chat roux ou gris un peu différent des autres. Avec mon mari, nous découvrons donc 4 nourrissons en couches culottes, d autres membres de ma famille sont dans la maison aussi je leur montre les bébés, je me demande comment on va faire pour s occuper de tous ces nouveaux nés. Je vois mon mari s habiller en me disant qu’ il doit partir au boulot, qu’ il pourra pas s en occuper, je lui dis que moi aussi je dois aller travailler mais il semble ne pas y prêter attention et s en va… Mon rêve s achève ainsi… J aime bien faire ce genre de rêve que je décortique au réveil….à l origine certainement : La veille un repas de famille chez ma belle mère à Brest, une cousine de mon mari enceinte, un ensemble de sentiments, de circonstances …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La quarantaine

Sans traverser de crise je ne peux pas dire que le passage à la quarantaine m aura laissé indifférente.

Je vais prendre 40 ans dans quelques jours et l année de mes 39 ans aura été une belle année d introspection, de bilan,  une année  traversée par quelques moments  de légères dépression mais où j ai su m écouter et prendre soin de moi.

J ai passé cette année à me demander si je ne devrais pas chambouler un peu ma vie. On pourrait se dire que c est un peu triste au final je ne vais pas chambouler grand chose

J ai fais le bilan. A l approche de mes 40 ans j ai passé en revu mon enfance, mon adolescence, la vie active, ma vie d adulte….je crois que je peux être satisfaite du chemin parcouru.

Mes enfants, mon couple, mon travail, une vie d efforts et de compromis pour des objectifs de vie. J ai voulu écrire pour moi même un résumé de ce que j’ avais vécu, ce que j avais construit et je me suis demandé  » et maintenant ?  » J ai alors commencé à réfléchir, j ai fais une liste, je fais des listes pour tout, de ce j aimerais faire à court moyen et plus long terme. Je me suis fixée des objectifs pour les 10 années à venir.

Ce qui me fais pensive et suspensive c’est que la prochaine dizaine ce sera 50…50 ans…chaque chose en son temps ….10 ans c est long et à la fois ça passe très vite, mes enfants vont sur leurs 10ans , j ai l impression qu hier je changeais leurs couches, dans 10 ans les enfants auront 20 ans.

Me fixer des objectifs pour les 10 prochaines années,je vais faire plastifier ma liste peut-être 😄 et faire le bilan dans 10 ans

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